Lundi dernier, le collectif ZAP, Zone à Patates s’est réuni pour un pique nique en soirée sur un terrain privé avec l’accord du propriétaire. Le collectif avait prévu de se retrouver pour discuter de le suite de la mobilisation et d’organiser des ateliers militants et festifs.
Rapidement, la soirée tourne au vinaigre quand les gendarmes arrivés en force y mettent leur grain de sel : intimidations, manipulations, menaces au taser et bombes lacrymogènes, charges et interpellations abusives à l’intérieur du terrain privé, contrôles d’identité et gardes à vue arbitraires, intimidation du propriétaire. Six personnes ont été arrêtées : trois d’entre elles ont été placées en garde à vue et sont ressorties le lendemain avec une convocation au tribunal. Tout au long de la journée suivante, les personnes déboussolées qui tentaient de se retrouver pour se réorganiser après avoir fui ces violences ont été traquées, contrôlées, chassées dans Pertuis.
La préfecture de Vaucluse, bras armé de l’état, utilisant la force publique de manière tout à fait illicite tente de nous décourager de continuer à militer contre l’artificialisation des terres.
Nous ne lâcherons rien de ce combat légitime pour la sauvegarde des terres fertiles et ferons valoir nos droits contre l’état policier.