Ce matin Roger Pellenc a mis ses menaces à exécution à la ZAP, où nous occupons plusieurs maisons pour lutter contre un projet d’extension d’une zone commerciale et le monde capitaliste qui l’engendre. Un engin de chantier escorté de six policiers municipaux est venu détruire le portail de la maison commune ainsi que la clôture et la haie le long de la rue et a sérieusement endommagé la cabane d’accueil que nous avions construite ces derniers jours. Tout cela sous le regard hilare des municipaux.
Des personnes de la ZAP ont été témoins de ces agissements, un camarade a essayé de s’interposer entre la pelleteuse et le portail. Le conducteur de l’engin l’a menacé et a poursuivi son travail tout en le mettant en danger. Puis la police a tenté de le saisir. Dans la matinée, prolongeant le coup de pression de la municipale, un hélicoptère de la gendarmerie a beaucoup tourné autour des maisons.
Nous rappelons qu’étant donné que la procédure est toujours en cours, les habitant.es de cette maison ne sont pas expulsables. Cette destruction est donc totalement illégale et constitue une violation de domicile. Elle démontre une fois de plus les méthodes mafieuses de Roger Pellenc. Elle confirme à cell-eux qui en doutaient encore que la police n’a aucun scrupule à agir contre la loi pour servir les intérêts d’un maire autocrate, tout-puissant, régnant comme un roitelet sur la ville de Pertuis.
Nous ne nous laisserons pas intimider. Nous réagirons sur tous les fronts. Nous porterons plainte. Nous reconstruirons en plus solide ce qui a été détruit. Et surtout nous défendrons avec acharnement et détermination ces maisons que nous occupons.
Aujourd’hui nous avons besoin de soutien : matériel, financier pour la procédure, et surtout, de votre présence. Nous avons besoin d’être plus nombreux-es, aussi nous vous appelons tous.tes à nous rejoindre sur la ZAP. Que la force soit avec nous !